Stéphane Pereck

Stéphane Pereck, 47 ans, travaille en tant que formateur à la 3W Academy quasiment depuis la création de l’école en 2012. Il enseigne l’intégration. Passionné de sciences et d’environnement, il met un point d’honneur à enseigner un numérique responsable.
D’abord étudiant en biologie et biochimie, Stéphane a toujours eu un attrait pour les stratagèmes, les enquêtes et les résolutions. Durant ses études, au milieu des années 90, il reçoit son premier ordinateur, une émotion toute particulière pour l’époque.
“C’est un truc qui m’a tout de suite plus, la possibilité de publier, de donner à chacun… Un truc incroyable ! ”
Baignant à l’époque dans les livres de chimie, il lui est venu une idée très pratique : créer un site web sur les éléments chimiques. Son but : vulgariser les sciences, aider les étudiants à mieux les comprendre, et recenser les informations nécessaires à l’apprentissage. Par la réalisation de ce site web, il fait ses premiers pas de développeur sans même s’en rendre vraiment compte !
Sur les bancs de l’université, il rencontre plusieurs professeurs et enseignants chercheurs, qui le forment à la pédagogie et à la restitution d’informations et lui demandent de créer des cours en ligne.
Suite à ses études, il se fait repérer et embaucher par une agence web spécialisée dans les sciences.
“Je pouvais utiliser cette double compétence, à la fois technique et scientifique. C’est dans cette agence que j ‘ai appris à former, car il y avait des cours à destination des professionnels, et à développer, car c’est là que j’ai commencé le développement web, avec PHP, et des langages de programmation au-delà du HTML/CSS. »
Durant 10 ans, il travaille dans cette agence, et par hasard, alors qu’il fait de la veille technique pour l’agence, il tombe sur une annonce de la 3W Academy.
Stéphane se lance et commence alors son métier de formateur à la 3WA en 2013, quasiment à la naissance de l’école.
“J’aime bien enseigner l’intégration parce que c’est le démarrage, et j’aime bien ces moments particuliers avec les étudiants. Le HTLM, la découverte comme ça du code, on m’a confié quelques fois le démarrage en javascript, les tous premiers pas avec un langage de programme. J’adore, je trouve ça super au début”.
Il met un point d’honneur à essayer de mettre ses étudiants à l’aise.
“ J’essaie toujours de trouver le juste milieu entre le sérieux, pour pouvoir travailler parce qu’ils sont là pour apprendre, et que le temps de formation est court, et puis une bonne ambiance, quelque chose pour que ça se passe bien en classe, qu’on soit détendu. J’essaie de faire ça pour que chacun puisse profiter au maximum de ce moment, et de ce temps, cette espèce de bulle où on est en dehors de la loi du marché du travail, on est à un moment particulier de sa vie en général et c’est important d’en profiter”.
En plus de son activité de formateur, Stéphane est développeur indépendant. Il fait essentiellement des applications à destination d’acteurs sociaux, et notamment des progiciels de gestion de logement sociaux.
Un domaine qui l’intéresse particulièrement : depuis longtemps, il est bénévole dans des associations. Pendant 10 ans, il fait d’ailleurs partie d’une association qui agit en Équateur. Elle vient principalement en aide aux enfants défavorisés, aux femmes battues et aux personnes en situation de handicap. En ce moment, il réfléchit d’ailleurs à créer une association autour de l’environnement et du numérique responsable.
Car le numérique responsable est un sujet très important pour lui.
“C’est à la croisée des chemins de tout ce que je préfère. Quand je travaille, j’aime faire de la qualité et j’aime l’environnement. Je pense qu’on ne pourra rien faire si on a un environnement dégradé. Et je pense qu’on a une responsabilité en tant que développeur, parce qu’on produit mine de rien des logiciels qui sont utilisés par plein de gens. Ces logiciels peuvent utiliser des ressources et elles ne sont pas infinies.
On a la responsabilité de ne pas produire des choses trop gourmandes. On peut faire la même chose avec souvent moins de ressources, avec une éthique, quant à ces sujets-là. Et justement cette contrainte-là, je pense qu’elle est très intéressante. Elle nous permet de faire des logiciels de meilleure qualité.”
Pour les développeurs qui, comme lui, sont soucieux de l’environnement et voudraient se lancer dans le numérique responsable, il conseille :
“ Nous, en tant que développeurs, on a accès à de nombreux outils et frameworks. Et je pense que la première chose à faire, c’est de bien choisir ses outils. Ne pas toujours répondre avec un seul et même outil qui est parfois surdimensionné par rapport au besoin d’un client ou d’un projet en particulier. Avoir une réponse unique avec toujours le même framework, c’est la mauvaise façon d’aborder les projets.
Ce n’est pas évident parce que nous-même on est habitué à utiliser tel ou tel framework, tel ou tel outil, tel ou tel prestataire pour les hébergements, mais c’est bien d’essayer de varier et d’optimiser à chaque moment notre prestation pour justement réduire l’impact.”
Vous voulez en savoir plus sur le numérique responsable ?
Découvrez la Conf du Mercredi que nous avons consacré à ce sujet en mars 2021 juste ici.
Et pour découvrir le portrait vidéo de Stéphane, c’est ici :